Je me soupçonne de travailler comme un dealer le 31 décembre uniquement pour le plaisir de lâcher prise de façon radicale et joyeuse, un peu comme Thelma et Louise à la fin du film du même nom (en un peu moins radical quand même, histoire de rentabiliser mon nouveau maillot de bain).
Avez-vous déjà ressenti ce plaisir proche du Nirvana ? Quand on a des couilles de retraité sous les yeux, le cerveau en mode edge et une conversation uniquement constituée de consonnes ? Quand on est épuisée comme une capote à la fermeture du Dépôt ? Et qu’on a l’impression d’avoir accroché le miroir de la salle de bain à l’envers, quand tout d’un coup, bim : vacances ?
Oh, le déclic du coffre du Uber, dans lequel on peine à hisser une valise aussi déglinguée que sa mine… Mmmmh, le chuintement des portes automatiques du Terminal A1… Rhââââh, l’odeur du tarmac sous la pluie glacée, dernières effluves de Paris qui se mêlent déjà aux notes de tête des vacances : oxygène stérilisé, fauteuils en simili cuir et poulet-curry en plastique de l’avion… Avez-vous remarqué comme l’exotisme a toujours cette première odeur de plateau d’hôpital, douçâtre, aseptisée, vaguement salée ?
J’ai des amis qui déconnectent dans leur maison de campagne, tous les week-ends.
J’ai des amis qui déconnectent en faisant du sport (LOL).
J’ai des amis qui déconnectent au sein de leur famille (personnellement, j’ai l’impression d’avoir bouffé des fils électriques quand je vois la mienne, mais j’ai lu sur internet que certaines familles sont vraiment cools. A vérifier.)
J’ai des amis qui déconnectent en partant toujours au même endroit.
J’ai aussi des amis qui ne déconnectent jamais (#psychopathes).
Moi, je déconnecte en arrachant la prise, et en l’oubliant dans l’avion. Pour déconnecter vraiment, j’ai besoin de partir à l’autre bout du monde, sans trousse de toilette ni culottes de rechange, pour découvrir un nouveau pays, et ajouter une collection de Premières Fois à la bibliothèques de mes souvenirs. Car rien ne me rend plus heureuse que la nouveauté d’un sourire, d’un regard, d’un plat, d’un paysage ou d’une odeur.
Ca, et l’absence de wifi.
Et le fait de passer deux semaines maquillée au soleil, coiffée avec une fourchette et habillée comme un clic-clac Ikea – fonctionnel et lavable à 60 degrés, donc.
Tout ça pour dire que le Sri Lanka, c’était…
… parfait (soupir nostalgique et légèrement agaçant pour qui n’a pas pris de vacances depuis six mois).
Bah, je suis quand même heureuse de vous retrouver, va ! Et puis le Zara le plus proche était à deux fuseaux horaires : fallait que je rentre.
Mille baisers,
F.
PS : Oh, j’allais oublier de vous montrer mon bronzage pornographique ! (#pute)
#nofilter
Coucou Donatella Versace !
Ravie de te voir de retour!
Ahah non mais il y en a qui sont fous dans ta liste. Non, déconnecter c’est vraiment comme tu le dis, partir et tout laisser.
Tes photos font juste rêver, et d’où vient ce bronzage qui ferait de l’ombre à Kim Kardashian ahah.
Bises,
Céline.
@Merrygoroundgirl : en fait… approche-toi, je peux pas l’écrire trop fort… en fait, je suis une fausse rousse… En vrai, je suis châtain comme tout le monde, et je bronze donc Carambar… Ceci dit, le roux est sans doute la couleur qui va le moins avec le bronzage, rapport que je ressemble vite à Simba dans le Roi Lion. Bisous !
je suis d’accord pour dire que ce bronzage est un peu chelou … Mais je crois avoir fait pire (justement plutôt aux Maldives) avec le cuisseau bien rouge ainsi que le nez (tout ça bien coincé dans un album photos pour montrer aux enfants).
N’empêche tout débrancher ça doit faire un bien foufou.