Un jour, j’ai reçu par la Poste un sac en coton marqué “Yiddish Mamma Bagels & books bag”, avec deux strass en guise de point sur les “i”. Je ne suis ni yiddish ni maman, mais je lis beaucoup et j’adore les bagels. J’ai donc adopté ce sac et la jolie idée qu’il transportait : nous sommes toutes un peu mère juive, quelque part.
Personnellement, j’ai une étagère yiddish entre les deux oreilles : les livres de Shalom Auslander (qui n’a pas lu “Les lamentations du prépuce”, “Attention, Dieu méchant” et surtout, “L’espoir, cette tragédie” devrait), celui de Gail Parent : “Sheila Levine est morte et vit à New York”, le récent “Lola Bansky” de Lily Brett, les premiers films de Woody Allen, Barbra Streisand (Katie Morosky dans Nos Plus Belles années de Sidney Pollack, c’est tellement moi !), le pastrami, les cornichons aigre-doux, Hava Naguila par Dalida, Lena Dunham (ma soeur américaine), Shoshanna dans “Girls”, l’humour à décaper la peinture…
Camille Brami, elle, est attachée de presse, maman, parisienne, et schmatologue. Elle imprime des morceaux de sa culture sur des jolis “schmates” (“vêtements”, en yiddish), pour faire un clin d’oeil aux mamies qui, à l’instar de la sienne, pincent la joue de leurs petites filles (“chepselleh”), qu’elles gavent de “kisskuchen”. Et pour ne pas perdre totalement l’accent, ni la mémoire.
Voici ses plaisirs délicieusement coupables.
C’est pas Yiddishement correct mais j’adore…
Mmmh, à mon avis, il y a ballottage. (Woody Allen)
A suivre : le concours pour gagner un sweat marqué “Chepselleh” (pour les filles), et un sweat marqué “Super Mensch” (pour les garçons).
Yiddish paire
(c) Tony Kelly
Ah mais j’adoooooore ce concept, ce sac est top!
Sinon j’aime beaucoup ce post, et j’avoue que ma curiosité m’a transportée vers des sites de cuisine pour savoir comment faire ce klops dont je n’avais jamais entendu parler, mais que je ferai très prochainement!
@Merrygoroundgirl : Je suis ravie que ce post t’ait plu. Et j’attends une part de klops ;-)